Il est primordial pour une entreprise d’être compétitive sur le marché et d’optimiser son processus de maintenance afin de fidéliser ses clients, augmenter ses profits et faire baisser les coûts de production. Aujourd’hui, avoir une chaîne de production fiable avec une maintenance automatisée permet de changer les pièces des machines au bon moment, en évitant les pannes et dysfonctionnements.
Pourquoi planifier des maintenances
La norme ISO 1900 est incontournable quand on parle de SMQ (système de management de la qualité). L’amélioration continue est à la base de ce système de management de la qualité. Planifier des maintenances permet de respecter les exigences du SMQ et de gagner la confiance de ses fournisseurs et de ses clients. C’est un gage de qualité reconnu qui permet de rendre les industries plus efficaces dans leur organisation.
En prévoyant les maintenances, vous augmentez la satisfaction du client car les ruptures de stock et de production sont évitées. De plus, vous développez votre efficience au niveau interne en réduisant les coûts de réparation, en augmentant la durée de vie des infrastructures et les conditions de travail.
Les différents types de maintenance
En fonction du mode de fonctionnement de chaque entreprise, un plan de maintenance de ces matériels (mettre un lien avec l’article sur le plan de maintenance) est mis en place. Par exemple pour GDF Suez, la méthode de maintenance est la maintenance préventive MBF car c’est par une « approche système » qu’on appréhende les problèmes de maintenance. Et qu’il est important pour la société d’obtenir des gains sur tous les plans : financier, technique, humain et organisationnel.
La maintenance corrective palliative
La maintenance corrective palliative est une action de réparation d’un matériel ayant pour objet de le rétablir dans un état qui n’est pas nécessairement son état initial pour lui permettre d’accomplir une fonction requise. Une maintenance corrective palliative est une action destinée à permettre à un bien d’accomplir provisoirement tout ou partie d’une fonction requise. Cette maintenance est entreprise lorsqu’il est jugé que l’arrêt de la production n’est pas acceptable et qu’il faut trouver une solution provisoire pour ne pas arrêter la production.
La maintenance curative
La maintenance curative est différente de la maintenance corrective palliative car elle répare en profondeur la machine. Elle remplace un composant lorsqu’il y a eu une panne ou qu’un équipement est défaillant et qu’on ne peut pas le réparer. Son objectif est donc d’agir sur le long terme contrairement à la maintenance corrective qui cherche juste à régler le problème en le réparant mais sans chercher plus loin les causes de la défaillance.
La maintenance prédictive
La maintenance prédictive est basée sur des outils qui surveillent les machines comme des capteurs connectés. Cela permet de changer les pièces au bon moment. Ces indicateurs vont donner l’alerte avant qu’une panne ne se produise. Elle est plus développée que la maintenance préventive car elle permet de planifier des interventions de techniciens à l’avance.
La maintenance prédictive
La maintenance prédictive est basée sur des outils qui surveillent les machines comme des capteurs connectés. Cela permet de changer les pièces au bon moment. Ces indicateurs vont donner l’alerte avant qu’une panne ne se produise. Elle est plus développée que la maintenance préventive car elle permet de planifier des interventions de techniciens à l’avance.
La maintenance préventive
La maintenance préventive est de la maintenance faite en amont de la défaillance. Elle permet de vérifier que les machines n’ont pas de risque de défaillance. Elle concerne les composants, les pièces détachées, les équipements et les machines. Cette maintenance est souvent basée sur les dispositions réglementaires, la préconisation des constructeurs et le « user experience ».
Il existe deux types de maintenance préventive : la maintenance systématique et la maintenance conditionnelle. La maintenance systématique se base sur la périodicité. Par exemple, tous les mois des techniciens viennent changer les pièces d’une machine pour améliorer la productivité et éviter que les pièces s’usent.
La maintenance conditionnelle utilise un autre moyen de fonctionnement : les indicateurs clés de la machine sont surveillés et ainsi, les techniciens se déplacent par rapport à l’état réel de l’équipement. Avec ce système, il est possible de digitaliser la tâche avec des outils informatiques.
L’AMDEC ou la MBF : 2 méthodes pour assurer la maintenance préventive
Il existe deux façons d’assurer la maintenance préventive. Née dans l’industrie aéronautique, l’Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC) est utilisée par de nombreuses entreprises. Son principe est de lister et organiser quels types de défaillances préventives il peut y avoir. Et quelles sont les conséquences possibles de chaque défaillance lorsqu’on conçoit un produit.
Également apparue dans le monde de l’aéronautique, la Maintenance basée sur la Fiabilité (MBF) s’intéresse aux enjeux qui sont liés aux conséquences des défaillances. Cette méthode permet de se concentrer sur les matériels critiques et de ne pas dépenser de l’argent inutilement avec de la surqualité.
L’enjeu de la maintenance digitalisée
Avec l’automatisation toujours plus grande des entreprises, l’industrie 4.0 (il faudra mettre un lien vers le futur article sur l’industrie 4.0 qui est en cours de rédaction) est en train de voir le jour avec des usines connectées. Elle s’inscrit dans la 4e révolution industrielle qui met l’accent sur la personnalisation du produit. L’enjeu à venir est donc pour les industries de s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation qui favorisent des produits uniques et une faible production dans les usines.
Des logiciels d’EAM pour superviser les différentes maintenances
Les logiciels d’EAM utilisés pour organiser et surveiller les maintenances se développent de plus en plus sur le marché. C’est ce qui permet de tendre vers l’industrie 4.0 à la fois réelle et virtuelle et qui va révolutionner la manière de fonctionner dans les industries. L’Enterprise Asset Management (EAM) est un logiciel spécialement conçu pour gérer les équipements de l’entreprise. C’est en général dans les secteurs de la santé et de la production que ce mode de supervision est utilisé.
IBM Maximo est un logiciel EAM qui est adapté aux entreprises qui ont des besoins de maintenance. L’interface est très complète et permet de sortir des rapports BIRT pour avoir des détails des interventions.
Ce progiciel grâce à ses prédictions intelligentes, basées sur la maintenance préventive et prédictive, permet de faire baisser les coûts d’exploitation. Il comprend un ensemble de fonctionnalités comme le déploiement multicloud et la vue complète de tous les actifs de l’entreprise. Aussi, ce système peut être utilisé par toute l’équipe et la prise en main est très intuitive.
Ce sont les secteurs du pétrole et de l’énergie qui utilisent le plus ce type de logiciel pour la gestion de leurs actifs. Cela leur permet à travers une interface conviviale et facile à comprendre d’avoir accès en direct à l’état des équipements et des machines.
VAGANET, notre cabinetde conseil en IT est spécialisé dans différents domaines d’intervention : EAM, ITSM, ERP (IBM Maximo, SAP), Data, Embedded digital, CRM (Microsoft), architecture et nouvelles technologies.
Vous souhaitez plus de renseignements sur le déploiement d’un logiciel d’EAM, n’hésitez pas à contacter nos experts au +33 01 84 19 63 18 ou via email contact@vaganet.fr .