Pour les exploitants d’usine ou d’industrie, l’amélioration de la fiabilité de leurs actifs est une nécessité.
Facilitées par les nouvelles technologies émergentes de l’industrie 4.0, “l’entreprise asset management” (EAM) et “l’asset performance management” (APM) figurent parmi les disciplines réduisant les temps d’interruption non planifiés des équipements, améliorant la fiabilité et la disponibilité, minimisant les coûts et réduisant les risques opérationnels.
Zoom sur la gestion de la performance des actifs (APM).
Qu’est ce que l’asset performance management
La gestion de la performance des actifs est la traduction anglaise de l’expression de l’asset performance management (APM), couramment utilisée dans les secteurs industriels.
La gestion de la performance des actifs englobe les capacités de saisie, d’intégration, de visualisation et d’analyse des données liées dans le but explicite d’améliorer la fiabilité et la disponibilité des actifs physiques. Est sous entendu par actifs physiques l’ensemble des matériels et biens immatériels nécessaires à la chaîne de production d’une usine. L’APM comprend les concepts de surveillance de l’état des actifs, de prévision prédictive et de maintenance centrée sur la fiabilité (MRC).
Les systèmes de gestion du rendement des actifs agissent pour améliorer la fiabilité et la disponibilité des actifs tout en minimisant les risques et les coûts d’exploitation.
L’APM offre de nouvelles possibilités d’améliorer la fiabilité des actifs industriels, permettant aux exploitants de tendre vers un minimum de temps d’arrêt imprévu.
Le but de l’asset performance management est d’aider les responsables de maintenance ou d’exploitation à prévoir la probabilité de futures pannes et à déterminer les facteurs de défaillance des actifs qui pourraient avoir un impact sur les opérations de l’usine ou de l’entreprise
L’entretien préventif suppose un modèle d’échec qui augmente avec l’âge ou l’utilisation. Malheureusement, cela ne s’applique qu’à une faible partie des actifs. La majorité des matériels succombent à des défaillances aléatoires. Les données sur les modèles d’échec compilés par la NASA et l’US Navy dans l’industrie montrent que seulement 18 % des défaillances sont liées à l’âge, et 82 % surviennent de façon aléatoire. Pour contrer cela, les approches de maintenance prédictive utilisent des données de surveillance de l’état pour prédire la défaillance aléatoire. La maintenance proactive va plus loin en combinant plusieurs variables avec des analyses pour prédire l’échec avec un degré de confiance plus élevé et moins de faux positifs.
L’APM comprend généralement la surveillance de l’état, les maintenances prédictives et proactives et implique souvent des technologies telles que la collecte de données sur la santé des actifs, la visualisation et l’analyse.
La gestion de la performance des actifs implique l’échange d’informations et l’intégration des applications entre les opérations et la maintenance afin de fournir une vue d’ensemble de la production, de la performance des actifs et de la qualité du produit. L’APM ne peut donc être mise en œuvre sans outil technologique avancé.
Qu’est-ce qui différencie l’AMP de l’EAM
L’APM améliore les décisions opérationnelles grâce à des informations en temps réel tirées des données sur les opérations d’actifs, là où l’Entreprise Asset Management (EAM) s’assure que les procédures établies sont suivies et que certaines d’entre elles fournissent des informations supplémentaires.
La différence entre L’APM et l’EAM est qu’une solution EAM est un système d’enregistrement, de documentation et de gestion des ordres de travail pour chaque événement de maintenance tout au long du cycle de vie d’un actif. Alors qu’une solution APM est plus un système de décisions, fournissant des informations continues pour optimiser les performances et la fiabilité des actifs.
L’usage d’outil d’APM
La gestion des performances de l’actif (APM) fait partie intégrante des objectifs d’excellence opérationnelle de l’entreprise, en s’assurant que ses actifs génèrent de la valeur pour des coûts minimum, tout en garantissant une exploitation sûre et respectueuse de l’environnement. Pour cela, une bonne gestion de la performance des actifs passe par l’usage de logiciel ou application SAAS.
L’optimisation à l’aide de logiciel de gestion de la performance des actifs couvre les silos fonctionnels – comme les opérations, l’entretien et la gestion de la qualité – y compris entre les silos où résident souvent une inefficacité, des déchets et parfois des dysfonctionnements importants.
Un logiciel d’EAM se base sur les événements de maintenance alors qu’un logiciel d’APM se base sur les données des équipements. Cette approche des logiciels d’APM devient un moyen d’améliorer systématiquement les paramètres clés comme :
- la disponibilité, la réduction des temps d’arrêt non planifiés et les risques, grâce à une prévoyance des pannes d’actifs et la réduction du temps moyen de réparation (MTTR) ;
- la longévité des actifs par une identification des facteurs de performance opérationnelle et une amélioration des pratiques de maintenance ;
- le coût, la qualité/rendement. Les mesures prédictives conduisent à des améliorations dans les paramètres exécutifs comme le chiffre d’affaires, la marge, la satisfaction de la clientèle et l’inventaire de travail en cours ;
- la sécurité des actifs grâce à la méthode RCM2.
Pourquoi adopter un logiciel d’asset performance management
En matière d’outils de supervision, les logiciels d’APM permettent d’aider les services de maintenance à répondre à ces objectifs clés. Ce qui rend un logiciel d’APM différent d’un logiciel de GMAO ou d’EAM, ce sont des fonctionnalités avancées comme :
- La modélisation des performances par l’identification des schémas dans les données opérationnelles et de performances d’actifs afin de pouvoir prendre de meilleures décisions, et d’agir en temps opportun ;
- Des rapports de prévisibilité sur la production identifiant les actifs présentant un « mauvais rendement » ;
- La visualisation et analyse des pertes prédictives de production dues à d’éventuelles défaillances de l’actif ;
- La simulation d’un plan d’amélioration de production centré sur les actifs possédant le plus fort impact sur la production ;
- L’usage de données des capteurs IoT et des systèmes OT, EAM et ERP ;
- Son intégration aux systèmes de données de l’entreprise et ses ERP. Grâce à des connexions et des interfaces avec la plupart des ERP du marché, il est possible de connecter et associer des individus, des processus, des systèmes et des technologies et s’assurer que les bonnes personnes disposent des processus, ressources et informations adaptés au bon moment ;
- La modélisation d’une nouvelle salle de contrôle pour une meilleure prise de décision visant l’excellence quant à l ‘exploitation et la maintenance.
Parmi les solutions d’APM, VAGANET a retenu le logiciel IBM Maximo® APM comme la solution la plus performante du marché. IBM Maximo® APM – Predictive Maintenance Insights utilise Watson Machine Learning pour rechercher des modèles dans les données d’actif, l’utilisation des actifs et l’environnement, et les met en corrélation avec les problèmes connus pour aider à prévoir les pannes. Le déploiement dans le cloud avec une prise en charge du plus large éventail d’appareils font d’IBM Maximo® APM la solution d’APM la plus robuste et agile qui soit.
VAGANET, notre cabinet de conseil en IT, est spécialisé dans différents domaines d’intervention : EAP, EAM, ITSM, ERP (IBM Maximo, SAP), Data, Embedded digital, CRM (Microsoft), architecture et nouvelles technologies.
Vous souhaitez plus de renseignements sur le déploiement d’un logiciel d’Asset Performance Management, n’hésitez pas à contactez nos experts au +33 01 84 19 63 18 ou via email contact@vaganet.fr.